Loire
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L'élevage des génisses au paturage est idéal d'un point de vue sanitaire tout en assurant un développement optimal du squelette des animaux. Voici quelques points importants à propos de la conduite des génisses à l’herbe.
Gagner en temps de travail, maîtriser ses charges de distribution des aliments, viser une meilleure autonomie alimentaire... des enjeux importants. L'acquisition d'une distributrice automotrice en groupe peut être une solution intéressante. Une journée faisant le tour de cette thématique est organisée Jeudi 20 février à partir de 10h sur le site du lycée agricole de Précieux (42).
25 stages de formation destinés aux éleveurs laitiers. Les groupes, d'une dizaine de personnes en moyenne, permettent d'aborder les domaines techniques et économiques liés à la production laitière en bénéficiant des enseignements d'un intervenant-formateur spécialisé et favorisent les échanges d'expériences entre éleveurs. Ci-joint, l'offre de formation pour l'hiver 2013-2014. Renseignements et conditions d'inscription : Tél. 04 77 54 44 98 .
Serge, Pascal et Hubert COUDOUR sont installés depuis environ 25 ans à Cezay (600m d’altitude ), petite commune des Monts du Forez dans la Loire. Ils élèvent 45 vaches laitières et 15 vaches allaitantes charollaises sur une surface de 105 Ha. La moyenne du troupeau est de 8 800kg, avec un quota de 385 000 litres livrés à la coopérative Sodiaal.
Cela fait 10 ans que des groupes successifs d’éleveurs ligériens se rencontrent pour perfectionner l’élevage de leurs génisses. C’est à cette occasion que les éleveurs ayant participé à ces groupes « génisses » ont pu se retrouver autour de l’intervention de David Plouzin (CA49), responsable des expériementations sur les génisses à la ferme expérimentale des Trinottières. Son intervention était principalement axée sur l’importance de la précocité au vêlage pour une meilleure carrière laitière de l’animal. Pour réussir ce pari, la conduite 0-6mois (phase de développement squelettique), doit être totalement maîtrisée : « il faut carburer ! »
Les organismes de Conseil Elevage, dont certains départements de la FIDOCL, l’OS Montbéliarde, Bovins Croissance et l’Institut d’élevage ont conduit une étude de 3 années en Franche-Comté, Bourgogne, Rhône-Alpes, Auvergne et Pays de Loire afin d’établir des courbes d’objectif de tour de poitrine (TdP). Quel que soit l’âge au vêlage des génisses, les éleveurs ont besoin de repères simples pour piloter leur élevage.
L’installation est pour bon nombre d’éleveurs un projet de vie. La réflexion et la préparation du projet est un moment très important qui va impacter les conditions et le temps de travail ainsi que la rémunération.
Depuis maintenant 4 ans, nous avons une estimation des index fonctionnels à travers la génomique, avancée importante pour la sélection du troupeau. Avec l’augmentation de la productivité par vache et du nombre de vaches par troupeau, il est de plus en plus difficile pour les éleveurs de conserver des vaches fertiles avec une mamelle saine.
Avec les conclusions de l'expérimentation du PEP sur la fertilité (THAM), la lecture des TB individuels redevient d’actualité. La courbe définie par l’institut de l’élevage traduit l’évolution du TB en fonction du stade de lactation.
Le péri-partum est une étape clé dans l’entrée en lactation. Pour l’expérimentation THAM, les éleveurs devaient noter les conditions de vêlage et les non-délivrances pour connaître l’impact sur les résultats de reproduction. L'analyse de ces enregistrements sont riches d'enseignements.
Destiné initialement au contrôle de performances, le Lactocorder est rapidement devenu l’outil incontournable pour réaliser des diagnostics de traite approfondis. Ce compteur à lait portable bourré d’électronique permet en effet d’appréhender avec précision l’ensemble de la traite, de la préparation au décrochage mais également, d’observer toutes les phases du lavage.
Visualisez la carte des secteurs des conseillers d'élevages de la Loire. Chaque conseiller suit en moyenne une soixantaine d'élevages.
L’ensilage d’herbe brins longs permet un équilibre entre valeur nutritive et fibrosité.
A priori un peu rétro, cette technique offre d’autres avantages.
Un atelier génisses performant doit permettre de produire au meilleur coût de futures vaches laitières, capables d’enchainer plusieurs lactations de bon niveau sans souci de santé récurrent. Pour cela, il est indispensable de se fixer des objectifs clairs en termes d’âge au vêlage et de mettre en œuvre avec rigueur les moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs.
La capacité d’ingestion des vaches, moteur de l’énergie, en juger est une nécessité.
il y aura de concentrés à apporter pour accompagner la production. Parallèlement, plus l’alimentation est acidogène, moins les parois du rumen sont couvertes de papilles. Les acides gras, sources d’énergie, sont ainsi moins absorbés.
de son troupeau est plus que jamais d’actualité. La recherche d’autonomie totale est illusoire dans la majorité des élevages. Mis à part quelques exploitations herbagères peu intensives qui peuvent effectivement envisager une complète autonomie, pour les autres il serait bien souvent anti-économique de diminuer fortement ou de supprimer les achats de correcteur azoté notamment. Cependant de nombreuses pistes de travail existent pour ne pas subir de plein fouet cette hausse historique du marché des aliments concentrés. Petit tour d'horizon :

Destiné initialement au contrôle de performances, le Lactocorder est rapidement devenu l’outil incontournable pour réaliser des diagnostics de traite approfondis. Ce compteur à lait portable bourré d’électronique permet en effet d’appréhender avec précision l’ensemble de la traite, de la préparation au décrochage mais également, d’observer toutes les phases du lavage.
Adapter son exploitation demande des modifications de pratiques plus ou moins importantes. Après avoir incité les exploitations à produire du lait d’hiver puis du lait d’été, les entreprises laitières expriment aujourd’hui une demande en lait constante tout au long de l’année. Certaines laiteries ont déjà mis en place un système de paiement dans ce sens.
Les productions par vache sont toujours à la hausse. L'amélioration génétique, l'attention portée à la qualité des fourrages, la technicité des éleveurs et leur management de troupeau permettent cette augmentation. Lors de l'expérimentation THAM du PEP Bovin lait, la production des Holstein et Montbéliardes a été décortiquée, et comparé à leurs taux, état d'engraissement et à leur fertilité.