Dans le système d’affouragement que représente la pâture, la valorisation optimale du fourrage vert figure au premier plan. Cependant, par rapport à l’affouragement à l’auge, dans la plupart des cas, la qualité et l’offre d’herbe à pâturer sont moins bien connues. Malgré cette incertitude nutritionnelle, le pâturage représente un atout économique en proposant le fourrage le moins onéreux (0,06 €/kg de matière sèche (MS)) tout en permettant d’accroître l’autonomie protéique des exploitations par rapport aux systèmes fondés sur l’ensilage de maïs.
Jeudi 27 mars, à l'occasion des 7e rencontres du 
Dans les Monts du Forez, chez Olivier Marcoux éleveur en bio à Saint Bonnet le Courreau (42), l’herbe est au cœur des exploitations. Préparer la mise à l’herbe passe ainsi pour lui par la réalisation d’un plan de pâturage. Olivier nous fait part de ses pratiques de pâturage :
Info-Prairie synthétise les sommes de températures, l’observation des stades végétatifs et le suivi de la pousse pour optimiser la qualité de l’herbe récoltée ou pâturée. L’herbe est la première ressource fourragère à disposition des éleveurs auvergnats. Info-Prairie, rédigé par les chambres d’agricultures et EDE d'Auvergne, donne aux éleveurs des repères pour savoir comment gérer au mieux cette richesse.
Pour s’affranchir des variations climatiques, le calcul des sommes de températures nous donne de bons indicateurs pour exploiter les prairies au bon stade.
« Je veux des fourrages de qualité, je fais déprimer mes parcs à foin ». Tels sont les propos de Daniel Blanchard, exploitant à Chazelles sur Lyon dans les Monts du Lyonnais. Son exploitation, bien exposée, est située à 600 m d’altitude. Les sols sont assez portants et filtrants.
Plus grosse unité de séchage en grange collective, la CUMA Luzerne de Bresse, avec ses 13 adhérents, a pour but de sécher de la luzerne, mais aussi des foins et à l’avenir du maïs grain. Nous avons souhaité en savoir plus
Deux éleveurs qui désaisonnent nous livrent leur sentiment : Eric Barnier (EB) pour la Ferme Saint Alban (Aoust - Drôme), et Christine et Michel Pollien (CMP à Satint Donat Sur L’Herbasse - Drôme).
Le climat de l’année 2013 particulièrement frais et très humide a dégradé le couvert de certaines prairies. La mousse et les adventices ont colonisé les zones nues. Si l’ameublissement de la parcelle facilite les travaux de récolte à venir, elle ne permet pas de compenser la perte de rendement dûe au manque de plants. La technique de sursemis s’avère nécessaire dans de nombreuses situations. Elle évite le salissement de la parcelle et permet de regarnir le couvert avec des espèces à hautes valeurs fourragères.
Bien gérée, la pâture garantit un apport nutritionnel de qualité aux animaux et une économie en concentré pour l’exploitant. Reste qu’une bonne gestion se mesure au quotidien et relève d’un équilibre à trouver entre son système d’exploitation, les besoins des animaux et le potentiel de la prairie.
