Un tunnel pour élever les chevrettes dans de bonnes conditions

Deux éleveurs qui désaisonnent nous livrent leur sentiment : Eric Barnier (EB) pour la Ferme Saint Alban (Aoust - Drôme), et Christine et Michel Pollien (CMP à Satint Donat Sur L’Herbasse - Drôme).

 

 


Un tunnel : pratique et adapté aux besoins

EB : Mon bâtiment en bois était trop sombre, mal isolé et inadapté pour passer du chevreau à la chevrette de 11 mois. Aujourd’hui, nous avons moins de mortalité, de meilleures croissances et une bonne réussite à la repro.
CMP : Nous aussi nous voulions améliorer les conditions d’élevage des chevrettes. A terme, nous aimerions engraisser des chevreaux de boucherie. Le tunnel s’est imposé comme choix, d’un point de vue coût et praticité de construction.
EB : On ne réussit pas tout du premier coup. Nous avons oublié les pentes, et sur les lots de chevreaux, nous avons été très embêtés la 1ère année. Pour pallier, nous mettons 15-20 cm de sciure.
CMP : Nous, c’est sur l’accès aux aliments. Nous avons les cornadis mais il nous manque des mangeoires pour distribuer le granulé et le fourrage convenablement.


Un bâtiment facile à ventiler, à chauffer.

EB : L’entrée d’air se fait par les côtés, entre la bâche et les panneaux en bois fixés sur le muret. La sortie ne se fait que sur les pignons. Au-delà de 21 m de long, il fallait aérer au faîtage.
CMP : Ce même système de ventilation nous permet de maintenir une température correcte l’été. On y gagne aussi l’hiver car le soleil réchauffe la bâche. Pour limiter les courants d’air sur les jeunes chevreaux, nous bouchons les entrées d’air par la bâche.


Propos recueillis par Solène Dutot, Drôme Conseil Elevage

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