Sorgho fourrager, une culture très technique

Le sorgho, plus exigeant en chaleur que le maïs, est capable de pousser vigoureusement l’été. Les sorghos sont aujourd’hui représentés par 2 types : Le sorgho fourrager ou suden grass, exploité généralement en plusieurs coupes (ex variété Piper) et le sorgho grain sucrier, récolté en fin de végétation (ex variété Harmatan). Les nouveaux sorghos dit BMR (fourrager ou sucrier)  présentent une meilleure digestibilité mais une tendance forte à la verse du fait de leur faible teneur en lignine.

L’engouement récent pour ces sorghos de haute taille, à bon potentiel s’est aussi accompagné de quelques déboires, qui semblent porter principalement sur : Une mauvaise qualité de levée, des difficultés de désherbage, un taux de MS à la récolte très faible.

 

Témoignages:

« Ne pas se précipiter pour le semis, bien laisser lever le maximum d'adventices, ou faire un labour. Les graines sont très petites. Semer  avec un semoir pneumatique»

« Semis fin juin derrière céréales immatures. très bon rendement (8-10 t MS) et bonne conservation, très bien consommé par les génisses, peu de perte. A renouveler pour économiser de l'ensilage d'herbe. »

« Tendance à verser, récolté difficilement au Kemper »

« Trop humide à la récolte. Mon silo coule. A réaliser l’année prochaine en silo sandwich avec du maïs ensilage»

« J’ai fauché mon sorgho. Après 48 heures au sol, je l’ai enrubanné. Les bottes se tiennent (MS>35%). Le fourrage est bien consommé par les allaitantes. »

« Intéressant dans la ration des laitières mélangé à un maïs ensilage un peu sec et très riche en amidon »

Suggestions de lecture:

 

Jean Philippe Goron, PEP Bovin Lait, Isère Conseil Elevage.

Pour en savoir plus, consultez la synthèse des essais Sorgho effectués en 2012 en Isère

Ou télécharger les documents sur le site du PEP Bovin Lait.

 

 

 

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