fourrages

Objectif PROTEINES : les astuces des éleveurs pour s'adapter aux prix élevés des correcteurs

 
Sous la pression conjuguée de récolte en baisse aux Etats-Unis et d’une demande accrue en Asie, le prix du tourteau de soja a doublé en 1 an. Les autres sources de protéines (luzerne, colza, drêche) suivent aussi cette tendance. L’impact pour un élevage laitier peut se chiffrer à une perte nette de 20 à 40 euros/1000 litres de lait. Pas de recettes miracles pour enrayer ou limiter cette hausse de charges, mais il existe des solutions simples mises en œuvre par des éleveurs de la région. Retrouvez toutes les semaines leurs témoignages présentant les stratégies déployées.

Nouveau témoignage : Privilégier les fourrages, et notamment le pâturage des vaches

Envie d'exotisme pour nourrir vos vaches ou vos chèvres?

Vos vaches ou chèvres en ont marre de luzerne, du foin de prairie ou des paturages que vous leur proposez?

Vous voulez préparer vos animaux au réchauffement climatique et aux nouveaux fourrages qu'ils devront ingérer?

A la recherche de fibres, de nouvelles sources de protéines, vous êtes prêt à tout ?

Vous allez essayer le bambou, l'herbe bleue, l'épine de chameau, le haricot de Lima, la patate douce ou les racines de manioc, alors ce site Feedipedia est fait pour vous.

S'adapter à la hausse des charges alimentaires en caprin

Pour faire face à la flambée des prix des matières premières, les éleveurs caprins doivent maîtriser au mieux leurs charges alimentaires. Cela passe par des mesures de gestion du troupeau, de la production laitière et des modifications des pratiques alimentaires. A plus long terme, les éleveurs mettent en œuvre des réflexions pour améliorer leur autonomie alimentaire et maitriser leur coût alimentaire.

Alimentation et Agriculture biologique

Les enjeux de la nutrition reposent sur les fourrages.

Les fourrages bio doivent être appétents.

Les bases du rationnement sont les mêmes qu’en agriculture conventionnelle. Deux conditions doivent être respectées afin d’avoir de bons résultats, l’autonomie fourragère et la qualité des fourrages.

Produire en quantité suffisante

En agriculture biologique, les rendements fourragers sont inférieurs aux systèmes traditionnels mais viser l’autonomie fourragère doit être un objectif. La mise en place du système fourrager doit être en parfaite cohérence avec les exigences du cahier des charges, le potentiel des sols et les compétences de l’éleveur. Il n’y a pas de système ou de culture « miracle », mais la mise en œuvre de rotations assez longues, associées à la culture de légumineuses, est un gage de réussite. Si la culture du maïs disparait très souvent des exploitations lors du passage en bio, sa culture n’est pas impossible. Elle peut permettre de produire un fourrage énergétique très utile dans les rations, en complément des légumineuses.

Fourrages: premier bilan après le gel

Météo : fort retard en somme de température suite au gel. Culture : situation préoccupante 

Prairie :

les prairies naturelles ont fortement souffert. Quelques recommandations sont à prendre pour favoriser la reprise :  

  •   Éviter des mises à l’herbe trop précoces, 
  •   Éviter actuellement les passages agressifs d’herses, 
  •   Un passage de broyeur sur des touffes d’herbes sèches peut être envisagé pour favoriser les repousses. 

Echo des campagnes n°1 et 2

Nouveauté cette année, Adice vous propose un bulletin fourrages qui sera publié 2 fois par mois : météo, croissance de l'herbe, ray-grass, luzerne, suivi des cultures, conseils du moment, innovations... Vous trouverez ci-dessous les deux premiers exemplaires de cette nouvelle publication. Bonne lecture.

En Drôme, des valeurs de fourrages 2012 plus faibles et hétérogènes

En Drôme, comme dans beaucoup d'autres départements du Sud Est, les fourrages 2012 sont de moindres qualités que ceux des années précédentes : des ensilages d'herbes avec moins de protéines et moins d'énergie, et des ensilages de maïs hétérogènes. Retrouvez ci-dessous la synthèse complète des résultats d'analyse de la Drôme, représentative de beaucoup d'autres départements

 

Du sucre dans les fourrages...

Le choix de l'espèce fourragère, la sélection génétique, la fauche du fourrage effectuée en fn d'après midi d'une journée ensoleillée, et la mise en andains larges peuvent être utilisés afin d'augmenter la teneur en sucre des fourrages (+2à 4%). Une augmentation d'au moins 1% de la teneur en sucres des fourrages améliore l'ingestion, la synthèse de protéines microbiennes dans le rumen, l'efficacité de l'utilisation de l'azote et la production laitière chez la vache. L'augmentation de production laitière peut atteindrre 5 % et elle varie en fonction du stade de lactation de l'animal et la proportion de fourage sucré dans la ration.

Source: Colloque sur les plantes fourragères, CRAAQ,  Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec

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