Denis et Stéphane sont associés dans une exploitation comptant 65 montbéliardes et environ 45 génisses sur 88ha dont une majeure partie en prairies. Actuellement avec un vêlage 27 mois en moyenne, nous les rencontrons pour parler de leurs pratiques.
Avec plus de 80% de lait transformé en fromages AOP ou IGP au lait cru, la qualité sanitaire du lait représente un enjeu majeur pour l’ensemble de la filière laitière des Savoie et à fortiori dans les élevages équipés de robot de traite.
Le programme M03 Santé mis en place en 2019 réunit l’ensemble des sociétaires MO3 (Conseil en élevage 25-90, Geniatest, GDS 25, 70 et 90, la FIDOCL et Umotest) et les partenaires de recherche nationaux (Allice, INRAE et l’Institut de l’Elevage). Ce programme R&D en race Montbéliarde a pour ambition de mettre à disposition des éleveurs laitiers des références et des moyens de maîtrise des principales maladies bovines par l’amélioration des pratiques et la génétique (plus d’infos sur le site internet www.mo3.fr). La collecte des données se fait à travers le flacon de lait et les relevés de lésions du pied mais aussi grâce aux carnets sanitaires des éleveurs.
Découvrez le nouveau Lait's Go bovins de mars 2022. Vous y trouverez notamment des articles sur la qualité du lait en système robotisé, sur le programme national Cap'Protéines, sur le pâturage, les génisses ainsi qu'un dossier "tour de ferme" d'une exploitation en Haute-Savoie, et bien sûr de nombreux témoignages d'éleveurs.
La bonne croissance des génisses à la pâture repose sur la maîtrise des infections parasitaires, la quantité et qualité de l’herbe proposée ainsi que la complémentation.
Jeudi 31 mars, Adice organisait son 2° Atelier Eleveurs sur la hausse des inrtants, dans le Nord Isère. Pâturage, méteil, réduction du maïs, conduite du troupeau… Focus sur les pistes de Patrice et Thibault, éleveurs bovin lait à Ruy-Montceau.
Les simulations des hausses d’intrants montrent un impact très fort sur les trésoreries des éleveurs laitiers de l’ordre de 60 à 70 euros/1000 l. Si la hausse attendue des produits lait et viande peut en compenser une partie, il faudra trouver néanmoins des économies et renforcer l’efficacité des intrants. Revu de détail, propositions concrètes et journées d’échanges en perspective avec ADICE.
Mercredi 16 et jeudi 17 mars les entreprises des réseaux FCEL et Allice étaient réunies à l’occasion de la 12ème édition des rencontres point d’étape FCEL.
Mathilde VIAL conseiller élevage Adice Chartreuse a réuni son groupe « coût production1 » en formation vendredi 11 mars. 8 éleveurs étaient présents. Les discussions ont été vives au vu de la conjoncture, brutale et incomparable. La flambée des cours de l’énergie a une incidence forte et rapide sur le prix des aliments, de l’électricité, du carburant et de l’engrais. Les 1° simulations montrent un impact de l’ordre de 50 euros / 1 000 litres de lait.