Les maïs fourrages semés tardivement et notamment en zone de demi montagne (à partir de 600m d'altitude) n’ont pas encore tous atteints le stade optimum de récolte en ensilage. Ainsi même si les chantiers battent leur plein, certaines parcelles seront récoltées après le 15 octobre. Les premières gelées sont à craindre sur les maïs, notamment dans les bas fonds et par nuit claire.
Le stade optimal de récolte correspond à un grain rempli par tiers des trois formes amidons (laiteux, pâteux, vitreux), la MS de la plante entière se situe alors à 32% soit une humidité du grain de 50%. C’est le meilleur compromis entre rendement, qualité et conservation.
Les conditions particulières de ce printemps et cet été conduisent dans bon nombre de secteurs à des parcelles de maïs très hétérogènes et en retard de végétation dû notamment à des semis tardifs et/ou des levées très irrégulières. Les rendements grains seront parfois modestes et certaines parcelles auront du mal à arriver à maturité avant les 1° gelées. Ainsi des parcelles initialement prévues à être moissonnées sont proposées aux éleveurs pour l’ensilage. Même si les rendements sont inférieurs à ces dernières années et les ensilages décalés d’une quinzaine de jours, les importantes récoltes d’herbe du printemps et la bonne pousse d’herbe de l’été ne devraient pas conduire à des déficits fourragers.
Une observation des épis permet d’établir le nombre de grains par m2 et à partir de là on peut déduire le rendement grain/hectare. Le dénombrement du nombre de grains par m2 se fait en observant 20 épis successifs sur des « placettes » représentatives de la parcelle. On considère qu’il faut au moins 3 placettes pour obtenir un résultat. Ces zones d’observation sont toujours situées en dehors des bordures de la parcelle.
Dans certaines situations, des agriculteurs proposent de vendre directement leur maïs fourrage sur pied. Il convient alors d'évaluer le plus précisément possible le rendement au champ et le prix de la tonne de matière sèche sur pied afin d'estimer la transaction au prix le plus juste.
Les ensilages de maïs de cette année ont sauvé beaucoup d'exploitation de la sécheresse grâce à des rendements satisfaisants.
Mais, l'impact des conditions climatiques sur la plante au semis, à la levée et durant sa phase végétative nous donnent des ensilages de maïs avec des caractéristiques très diffèrentes.
Tendances d'après plusieurs centaines d'échantillons de maïs récoltés en vert au moment du chantier d’ensilage et sur des silos fermentés disponibles au 24 octobre 2011..
Les maïs fourrages semés tardivement et notamment en zone de demi montagne (à partir de 600m d'altitude) n’ont pas encore tous atteints le stade optimum de récolte en ensilage. Ainsi même si les chantiers battent leur plein, certaines parcelles seront récoltées après le 15 octobre. Les premières gelées sont à craindre sur les maïs, notamment dans les bas fonds et par nuit claire.
Le stade optimal de récolte correspond à un grain rempli par tiers des trois formes amidons (laiteux, pâteux, vitreux), la MS de la plante entière se situe alors à 32% soit une humidité du grain de 50%. C’est le meilleur compromis entre rendement, qualité et conservation.
Une observation des épis permet d’établir le nombre de grains par m2 et à partir de là on peut déduire le rendement grain/hectare. Le dénombrement du nombre de grains par m2 se fait en observant 20 épis successifs sur des « placettes » représentatives de la parcelle. On considère qu’il faut au moins 3 placettes pour obtenir un résultat. Ces zones d’observation sont toujours situées en dehors des bordures de la parcelle.
Les ensilages de maïs de cette année ont sauvé beaucoup d'exploitation de la sécheresse grâce à des rendements satisfaisants. 
