Avec la flambée des cours de la protéine et des aliments concentrés en général, la nécessité de renforcer l’autonomie alimentaire de son troupeau est plus que jamais d’actualité. La recherche d’autonomie totale est illusoire dans la majorité des élevages. Mis à part quelques exploitations herbagères peu intensives qui peuvent effectivement envisager une complète autonomie, pour les autres il serait bien souvent anti-économique de diminuer fortement ou de supprimer les achats de correcteur azoté notamment. Cependant de nombreuses pistes de travail existent pour ne pas subir de plein fouet cette hausse historique du marché des aliments concentrés. Petit tour d'horizon :
LES DRECHES DE BRASSERIE, un aliment protéique intéressant
Fraîche, ensilée ou sec
Les drêches de brasserie sont un sous-produit végétal issu de la fabrication de la bière et de la transformation de l’orge en malt. La plus grande partie des drêches fraîches est disponible au printemps et l’été. Les drêches fraîches ne se conservent que quelques jours et ne peuvent donc concerner que les élevages à proximité de brasserie. Les drêches humides peuvent être ensilées.
Pourquoi pas des drêches de brasserie - Jacky GROS, éleveur à Biol (38)
GAEC à 2 associés, 500 000 litres de lait produits. 92 hectares, dont 15 à 17 ha de maïs ensilage, 7 ha de maïs grain humide, 18 ha de céréales grain dont 6 autoconsommées, 6 ha de luzerne et 44 ha de prairies.