Liste de pesée électronique en caprin : fini les erreurs de repérage des animaux !

Ce nouveau système s’appuie sur l’identification électronique. L’augmentation des effectifs et l’opportunité de l’identification électronique nous ont fait réfléchir à un nouveau système de pesée : l’électronisation.

 

 

Les enjeux de la pesée électronique, LP@

L’intérêt premier de la LP@ est la valorisation de l’investissement dans l’identification électronique. Avec des cadences de traite de plus en plus élevées, ceci permet de fiabiliser le repérage des animaux. Agents de traite et éleveurs, tout le monde y trouve son compte : gain de temps, meilleure ergonomie de travail. Tout ceci contribue à fournir des résultats de plus en plus fiables.

 

 

L’organisation du chantier de traite

La société REYFLEX à mis au point, suivant un cahier des charges des Etablissements de Conseil Elevage, des outils permettant de répondre à ces objectifs.
Les tubes des true-Tests sont équipés d’une puce RFID inscriptible. A l’aide du lecteur-encodeur, l’éleveur ou l’agent de pesée lit la puce du pâturon de la chèvre.  Ensuite, il inscrit ce code sur la puce du tube du true-test la concernant.
Pour chaque chèvre, le tube est récupéré. Lu par le lecteur de puce RFID, le numéro de la chèvre est transmis à SSDT, programme de saisie des poids de lait du contrôle laitier. Le tube vide peut à nouveau être utilisé et encodé avec une autre chèvre.


Bientôt chez vous!

Suite à des essais réalisés en élevages depuis mai 2013, en Saône et Loire et en Drôme, avec l’appui de Christian Vittoz (REFLEX), des améliorations ont été apportées. Ceci permettra un déploiement du système dès cet automne sur la FIDOCL.

Jean-Luc Nigoul, Saône et Loire Conseil Elevage




 

 

« Thierry Boissieux, Clérieux (26)

 

Moins de risque d’erreurs, on continue !

Thierry Boissieux, éleveur laitier de 160 chèvres Saanen, a testé la liste de pesée électronique fin août.


Comment s’est passé cette pesée ?

Sur les premières chèvres, l’agent de traite nous a montré comment utiliser l’appareil. La prise en main par mon salarié ou moi-même s’est faite rapidement. Les messages d’erreurs sont clairs et il est facile de saisir manuellement le numéro d’une chèvre. En effet, j’ai quelques chèvres qui ont perdu le pâturon et d’autres où la puce n’a pas pu être lue. J’aurai dû noter les numéros de ces chèvres pour recommander les pâturons. Cela évitera de les re-saisir manuellement à la prochaine pesée.

 

Quels sont les avantages de la LP@?

Avant nous identifions les chèvres en marquant leur numéro sur une étiquette de jardinage. L’inconvénient majeur était que l’étiquette pouvait s’effacer au contact du tuyau à lait, des autres étiquettes, … Un deuxième problème était que celui qui écrivait n’était pas celui qui lisait l’étiquette, et chacun a son écriture, qui n’est pas déchiffrable par tous. Maintenant, il n’y a plus besoin de ces étiquettes ! On diminue donc le risque d’erreur, c’est du temps en moins à passer à la fin de la traite pour vérifier les incohérences d’identification.


Quelles améliorations sont possibles ?

J’en vois deux pour l’instant. Ma salle de traite est une ligne basse. Avec la puce au fond du tube, il faut être souple pour faire l’association à ras le sol. Si on pouvait avoir des tubes spécifiques chèvres, donc plus petits, on serait mieux. Ou alors, il faut positionner la puce ailleurs.
Ensuite, nous sommes deux à traire le jour du contrôle. J’ai 24 postes, et chaque poste sert pour deux chèvres. Avant chacun s’occupait de la moitié d’un quai pour être efficace. Là, nous avons dû nous suivre, l’un qui fait les associations, l’autre qui branche les chèvres pour être sûr de ne pas se tromper. Si chacun pouvait avoir son lecteur, on pourrait reprendre l’organisation d’avant.


Propos recueillis par Solène Dutot, Drôme Conseil Elevage
 

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