Traitements alternatifs : Une approche globale des pathologies basée sur l’observation
Les Médecines douces occupent une place de plus en plus importante dans les familles et dans les élevages.
Elles sont utilisées dans le cadre d'une médication raisonnée et sont largement répandues en agriculture bio.
Un large panel de traitements
Souvent à base de produits naturels, elles ont l'avantage d'être peu onéreuses et souvent elles n'entraînent aucun délai d'attente. Que ce soit l'homéopathie, l'aromathérapie, la phytothérapie, l'oligothérapie,... elles ont chacune leurs particularités et leur spécialiste. Malgré leur apparente simplicité et leur accessibilité, leur réussite nécessite le respect des protocoles de soin et une grande anticipation.
Un complément efficace
Dans le cas des mammites par exemple, l'aromathérapie qui utilise des huiles essentielles est insuffisante pour être indiquée comme moyen de lutte. Les composés du lait limitent les effets bactériostatiques des huiles mais celles-ci conservent leur rôle anti-inflammatoire. Les traitements alternatifs assurent généralement l'arrêt des symptômes mais pas la disparition des germes pathogènes. L'infection peut alors persister et les cellules seront toujours présentes.
Les traitements alternatifs interviennent dans l'accompagnement des soins effectués et dans le rétablissement des animaux. Leurs effets décongestionnant, immunostimulant et bactériostatique sont d'autant plus efficaces que les produits sont appliqués tôt et de façon raisonnée. La précocité de l'application limite la possibilité aux germes de s'enkyster. Le système immunitaire est renforcé et accélère le rétablissement général de l’animal.
La prévention incontournable
Pour obtenir de bons résultats, il faut anticiper au maximum les dysfonctionnements et veiller au bon état de l'organisme de la vache. Les médecines alternatives s'inscrivent dans cette démarche en renforçant le métabolisme des animaux. A travers ces pratiques, l’observation des animaux est accrue et la prévention renforcée. Cependant ces médecines, comme les autres, ne pallieront jamais aux problèmes d’alimentation, de bâtiment ou d'hygiène.
Cyril Charles, Ain Conseil Elevage
<<EARL des Jardins de Marguerites, Hautecourt-Romanéche (01) | Propos recueillis par Nicolas Pinault, |