Retour sur le séminaire des conseillers FIDOCL qui s'est tenu en visio-conférence, en raison du contexte sanitaire, le vendredi 7 mai. 120 personnes étaient connectées pour suivre 5 présentations préparées par nos équipes : 

 

 

 

 

Première intervention d'Anne Blondel et de Rémi Berthet (ACSEL) sur l'agronomie et la vie biologique des sols. Très instructif, notamment dans la mise en avant du rôle de la microfaune, des vers de terre, des bactéries, des champignons, dans la vie du sol, sa formation mais aussi dans l'adaptation au changement climatique (plus de résistance à la sécheresse, captation du carbone ,etc.).

 

 

 

Jean-Philippe Goron (ADICE) est ensuite intervenu pour présenter une méthode orientée bien-être de l'éleveur à travers le travail et l'ergonomie. Il a détaillé les origines & causes (TMS essentiellement sur le haut du corps, les zones de confort pour nos articulations), les facteurs de risques (biomécaniques, psychosociaux, individuels) et les caractéristiques à observer (activité, gestes, milieu, matériel). Méthode testée auprès d'éleveurs : visite et entretien (notions regroupées dans un tableur Xls)  ==> vidéo-photo ==> plan d'action.

 

Le colostrum par Mathilde Vial (ADICE) et Mikael Vigouroux (EDE 63) : ils ont présenté les résultats de leur étude réalisée dans le cadre de notre groupe technique Génisses. Ils ont commencé par rappeler que le colostrum, lait de la 1ère traite, avait tout (MS, MG, prot', etc.), mais aussi la fragilité des veaux les premiers jours. Trois grands facteurs ont été étudié : individu, sanitaire et management. La qualité du colostrum dépend essentiellement de la partie individu. Aucune étude en caprin pour le moment mais une suite peut être envisagée en FIDOCL, les conseillers caprins se sont montrés très intéressés.

 

La longévité par Patrice Dubois (RCE 69), Yannick Blanc et Pierre Gonin (ADICE) : thème d'actualité et d'avenir, quatre notions sont à retenir : management, confort, ingestion et digestion. Quels sont les critères de la longévité des VL ? Un taux de L1 inférieur à 25% et des taux de L4 et plus supérieurs à 33%. Elle suppose une bonne maîtrise des contrôles cellulaires, une qualité du lait indispensable, plus de confort mais également un risque de productivité un peu moins élevée. Le rôle du conseiller en élevage est primordial dans l'observation, l'anticipation et l'alerte aux éleveurs, face à des problèmes de boiteries et d'acétonémie, notamment.

 

Cycle de vie et notes de logette par Alexandre Batia, Julien Gacon (RCE 69) et Louka Joassard (LCE 42) : le cycle de vie des vaches est de 2h, soit 12 cycles par jour. Ces 2 heures se décomposent ainsi : 1h30 de repos et 30 minutes d'ingestion. Pour que les vaches puissent s'alimenter régulièrement tout au long de la journée, il est nécessaire d'améliorer l'accès à la ration et la disponibilité. Quant au couchage, 40 secondes de réflexion et 5 d'action, il se décompose en 6 étapes : trouver - rentrer - se lancer - tomber - se reposer - se lever. Nous avons pu également retenir l'importance de l'eau (objectif de 10 cm/vl) et d'éviter une position debout prolongée des animaux. La conclusion que les conseillers doivent retenir : pour apporter un conseil de qualité, le conseiller doit s'adapter à l'éleveur et au milieu.

 

Félicitations aux équipes pour leur travail et la qualité des présentations, très appréciées par les participants.

Nous espérons pouvoir réaliser ce séminaire en présentiel et sur 2 jours dès l'an prochain.