Valoriser son contrôle de performances

Les Conseil Elevage de l’Ain et la Saône-et-Loire comptent 927 élevages bovins laitiers adhérents sur la campagne 2012-2013, qui rassemblent 55 300 vaches laitières pour une production de 400 millions de litres de lait.

 Près de la moitié de ces élevages se trouvent dans la Bresse, région qui recouvre les deux départements. Un quart sont situés dans les Dombes, 20% sur la montagne de l’Ain et 9% sur le piémont de la Saône-et-Loire. Au final, 636 de ces élevages sont dans l’Ain et 291 sont en Saône-et-Loire.

Si le nombre d’élevages diminue, -11% en cinq ans, le nombre de vaches reste stable, autour de 55 000, dont 77% sont des Montbéliardes et 20% sont des Prim’Holstein.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La moyenne aujourd’hui est de 60 vaches par élevage

Elle était de 54 vaches en 2008-2009, soit une augmentation de 6 vaches sur la période, ce qui représente 1.6 vaches supplémentaires par élevage et par an.

Près des deux tiers des élevages adhérents, ont de 30 à 70 vaches et près d’un quart ont de 70 à 110 vaches. Le plus petit troupeau adhérent compte 7 vaches quand le plus gros en compte 212.

 

 

 

 

 

 

La moyenne lait est de 7237 kg par vache

L’effet race est marqué avec 7017kg pour les Montbéliardes et 8280kg pour les Prim’Holstein. Les 33 élevages équipés de robots de traite affichent une moyenne à 8363kg de lait. Les trois quarts des élevages produisent de 6000 à 9000 kg de lait par vache.

La croissance continue de la production laitière depuis 3 ans est stoppée par la médiocre qualité des fourrages de 2012 et le coût élevé des achats d'intrants. On retrouve une moyenne équivalente à celle de la campagne 2010-2011.

 

 

 

 

 

 

 

Deux tiers des élevages sont en système « maïs et herbe »

C’est le plus productif avec 7552kg de lait par vache. Vient ensuite, le système « maïs dominant », qui regroupe 16% des élevages, avec une production de 7161kg de lait par vache. En représentativité, c’est le système « foin au sol » qui suit, avec la production par vache la plus faible : 5923kg.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vaches qui ont plus de lait ont moins de cellules… ?

259 cellules pour les 544 élevages à plus de 7000kg de lait contre 326 cellules pour les 383 élevages à moins de 7000kg.

Si les 33 élevages équipés de robots de traite affichent une moyenne à 266 cellules, inférieure à la moyenne de la zone qui est de 287, leur moyenne est tout de même supérieure à celle du groupe de même niveau de production (249 cellules pour les 8000 à 9000kg de lait).

Les vaches de race Montbélliarde (MO) affichent moins de cellules, 277, que les vaches de race Prim’Holstein, 317, qui ont pourtant une moyenne laitière supérieure.

Après une explosion du niveau de cellules lors de la campagne précédente (313), le niveau des années antérieures est retrouvé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En moyenne, 39.1 g/kg de TB et 32.7 g/kg de TP.

Ces moyennes cachent des disparités selon les systèmes alimentaires. Le TB est inférieur de plus d’un point pour les systèmes foins par rapport aux trois systèmes avec maïs et herbe. Quant au TP, il progresse avec la part de maïs.

Le TB tend à baisser régulièrement depuis 5 ans : -1/2 point sur la période. Le TP, inférieur de 0.2 point aux deux campagnes précédentes, retrouve un niveau sensiblement équivalent à la campagne 2008-2009.

 

 

 

 

 

 

Les deux tiers des vêlages ont lieu d’août à décembre.


La répartition des vêlages évolue peu sur 3 ans, malgré les incitations des laiteries à la régularité de la production. Les vêlages des primipares sont encore plus groupés sur les mois de septembre et octobre. En conclusion, l’étalement des vêlages se fait du fait de problèmes de reproduction.

 

 

 

De moins en moins de lactations

L’intervalle entre deux vêlages (IVV) augmente alors que le rang moyen de lactations diminue. L’IVV tourne autour de 410 jours depuis deux ans, alors qu’il était de 405 jours les deux années précédentes et de 401 jours en 2008-2009 : + 1 semaine en 5 ans. Quant au rang de lactation, de 2.9 sur la période 2008-2011, il est descendu à 2.7 et 2.8 depuis 2 ans.

L’âge moyen au 1er vêlage est très stable. Sa diminution permet de réduire les coûts d’élevage et le temps de travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

La valorisation des chiffres mensuels au travers d'un système expert de conseil et de suivi d'élevage permet d’alerter et de piloter le troupeau.

Les risques d'acidose sont repérés à partir des valeurs de taux butyreux et protéiques. Ces risques peuvent ainsi être minimisés grâce à une prévention adaptée. La cible VISIOLact permet de visualiser en un coup d’œil ces alertes alimentation. Les taux d’urée individuels, disponibles depuis ce printemps, sont un indicateur complémentaire de déséquilibre alimentaire.

Les seuils des taux permettent de détecter les risques d’infertilité. Complétés par l’observation et l’analyse du technicien, les résultats de reproduction peuvent être optimisés.

Les adhérents qui le souhaitent consultent déjà leurs données de contrôle de performances sur internet, et bientôt le nouvel accès Sielweb va apporter des services encore plus performants.

Cécile Pandrot et Anne Blondel

 

Tags: