Témoignage de Florent Cinquin du gaec de la Noue à Gibles
Connaissez-vous votre gain asap ?
Je dirais 3 euros les 1000 litres. Compte tenu du litrage, cela doit faire dans les 2000 euros par an. Ça ne nous coûte rien pour l’obtenir et ça amortit le service du contrôle laitier.
Vous avez de très bons résultats, comment faites-vous ?
Nous rajustons tous les mois par rapport aux évènements avec notre conseillère d’élevage, Céline Schwarz. Nous avons sûrement un système simple pour être en face : vêlages étalés et ration régulière. Le plus difficile à gérer, ce sont les pépins : une mammite, une fraîche qui démarre mal,… Après, être juste à 2%, c’est un coup de chance.
Que vous apporte la prévision de production en dehors de l'asap ?
C’est intéressant de savoir où on en est par rapport au nombre de vaches. Notre objectif est de tenir notre bâtiment plein. La prévision nous permet d’anticiper 2 à 3 mois avant sur les réformes à faire ou les vaches en lait à vendre. C’est important d’anticiper. Et puis, ça nous fait réfléchir un peu…
Mais au fait, l'ASAP, qu'est ce que c'est ?
Lancé en avril 2009, le projet ASAP (Assurance Sécurité Approvisionnement Partagée) a pour objectif d'aider Sodiaal Union à gérer au mieux l'équilibre entre les volumes de lait livrés par les sociétaires et les besoins des sites de transformation. Pour cela, les producteurs adhérents sont invités à saisir via l'extranet leurs prévisions de collecte trimestrielle. En contrepartie, ils reçoivent une prime pouvant aller jusqu'à 5 €/1 000 litres en fonction de la précision de leur prévision.
En 2012, la Saône et Loire sur la 1ère marche du podium en terme de fiabilité
En 2012, 68 386€ ont été payés par Sodiaal aux 104 producteurs de l’Ain et la Saône et Loire déclarants leur livraison prévue, soit une prime moyenne perçue de 1,70 €/1000 litres. C’est le meilleur résultat de la zone Sodiaal. Les élevages qui sont au plus près en terme de prévision perçoivent une prime de 3,5 à 4 €/1000 litres. Ils font tous leur prévision avec leur conseiller d’élevage.
Cécile Pandrot, Conseil Elevage 01/71