Dans la zone FIDOCL, une expérimentation est menée sur les chèvres en lactation longue.
On retrouve deux types de lactation longue : les subies (échec de reproduction) et les choisies (pas de mises à la reproduction volontaire). Quels sont les critères de choix évoqués par les éleveurs dans ce retour d’enquête ?
La production laitière, premier critère de choix
La production laitière est le principal critère de choix énoncé par les éleveurs. Les lactations longues doivent par définition poursuivre leur lactation sans nouvelle mise-bas. Les sélectionner sur leur production est donc nécessaire pour favoriser cette production future. Ils les choisissent avec un bon niveau de production (supérieur à 2,5L) au moment des mises à la reproduction. La persistance laitière est aussi regardée par les éleveurs.
Chèvres avec un faible potentiel génétique
Afin d’évoluer génétiquement, certains peuvent mener en lactation longues des chèvres à faible index génétiques, celles-ci n’étant pas intéressantes pour le renouvellement.
Les chèvres en fin de carrière
D’autres choisissent les chèvres les plus âgées avec un bon niveau laitier : cela permet d’éviter les risques liés à la mise-bas, de décrochage de mamelle ou de chute de production à la lactation suivante. Elles ne sont pas réformées et finiront leur carrière en lactation longue.
Les primipares
Quelques éleveurs préfèrent laisser les primipares en lactation longue pour favoriser leur croissance et leur reprise d’état.
Choix sur la mamelle
Les chèvres ayant des problèmes de mamelles (déséquilibrée, décrochée, difficile à traire ou à tarir,…), sont aussi mises préférentiellement en lactation longue dans certains élevages.
Les saines en cellule
La lactation longue ayant tendance à dégrader le statut cellulaire, certains éleveurs choisissent préférentiellement des animaux sains à mettre en lactation longues.
Laura Crispel, Adice