Le GAEC Fulchiron (42) lauréat du concours TOP Alim FIDOCL en race Montbéliard

Les très bons résultats du GAEC Fulchiron ne sont certainement pas le fruit du hasard. En effet, le GAEC familial, composé des 2 fils Mickael et Kevin et de leurs parents Marie Pierre et Gérard, travaille depuis de nombreuses années pour améliorer la productivité et la santé du troupeau.

 

 

3 axes de travail ont ainsi été ciblés pour atteindre leurs objectifs :

 

L’alimentation, un compromis qualité quantité

Ce n’est un secret pour personne mais la qualité des fourrages est primordiale. Dans un système Monts du Lyonnais intensif, pas question non plus de gaspiller du rendement, « c’est un compromis entre qualité et quantité ». La ration semi complète est composée à 50% d’ensilage d’herbe et 50% de maïs. Ces fourrages sont très bien conservés en silo couloir bétonné. Les éleveurs apportent de l’importance au tassage avec une avancée rapide du front d’attaque.

Pour les concentrés, maïs grain et céréales assurent les besoins énergétiques. Le colza et le soja en commande groupé, quant à eux garantissent les besoins en protéines, ainsi que du minéral. « Mais si de bonnes opportunités sur les coproduits se présentent, on ne s’interdit rien ». C’est ainsi que peuvent s’ajouter pomme de terre, pain, et autre coproduit dans la ration en substitution des concentrés. Pour les fortes productrices, la VL fermière est distribuée au DAC et composée de 1/3 de céréales, 1/3 de maïs grain et 1/3 de soja.

 

 

 

 

 

 

Des soins préventifs afin d’optimiser la production

Afin que les animaux soient dans un optimum de production, un parage préventif est réalisé. Toutes les semaines, 4-5 vaches sont ainsi parées. Les fraîches vêlées sont accompagnée avec du propylène pendant 3 semaines en début de lactation afin de limiter le risque d’acétonémie. L’acidose est quant à elle sécurisée par une ration fibreuse (2kg de foin minimum dont la moitié en foin de luzerne) en plus du bicarbonate toute l’année. Le but est aussi d’intégrer au mieux les primipares qui vêlent très jeune. En effet, un vêlage 24-26 mois est recherché,   le suivi croissance des génisses est un bon outil pour analyser les lots.

 

 

 

 

 

 

 

Du confort pour toutes

Avec l’installation de Kevin, le bâtiment des laitières a été agrandi. Les vaches sont ainsi passées d’un bâtiment avec des logettes de petite dimension à un bâtiment plus luxueux. Les éleveurs accordent une très grande importance au confort des animaux

Toutes les vaches ont aujourd’hui une logette avec matelas. Des racleurs ont été aussi installés, avec 7 passages par jours pour limiter les dermatites. Les abreuvoirs sont nettoyés régulièrement et l’eau y est toujours présente.

Les résultats ne se sont pas faits attendre et en 2 ans la productivité des vaches a augmentée de 1500kg de lait tout en maintenant les taux. La maitrise de l’alimentation passe également par le confort des vaches taries.

2 lots sont réalisés : le premier correspond à la phase d’entretien en logette avec du foin et un fond d’ensilage maïs pour maintenir la panse. Le second est la phase préparation au vêlage avec 20kg de ration vache laitière, un foin appétant et de qualité ainsi qu’un minéral vache tarie. Cette préparation se passe dans un box aire paillé pour maximiser le confort et diminuer le stress autour du vêlage.

 

 

 

 

Et pour l’avenir ?

Pas question aujourd’hui de baisser la productivité de nos vaches,  répètent d’une même voix les deux frères.

Garder un bon niveau de production est l’objectif premier. Ces éleveurs travaillent avec passion pour leur métier. Avoir des vaches en bonne santé est primordial et est le fruit d’un bon rendement qui allie qualité du fourrage, confort et soins de nos animaux.

 

Charlotte DUMAS et Guillaume JULIEN, Loire Conseil Elevage
 

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